Les fauteuils des époques contemporaines sont considérés au XXIe siècle des œuvres d’art de grande valeur. Cependant, les concepteurs modernes essaient de copier les anciens tout en les modernisant. La question qui se pose alors est de savoir comment reconnaître l’originalité d’un vrai fauteuil ancien. Découvrez les astuces pour reconnaître un vrai fauteuil voltaire ancien d’une conception moderne.
Reconnaître un vrai fauteuil ancien par ses lignes droites et sa simplicité
Pour reconnaître un vrai fauteuil voltaire ancien, il y a des signes qui ne trompent pas. Son originalité est liée à la droiture de ses pieds et la simplicité rencontrée dans sa construction. En effet, chaque modèle de fauteuil ancien est spécifique selon la forme de ses pieds : les pieds fins et effilés ou encore des pieds à la courbe S, etc.
De plus, il faut prendre en compte la décoration et la forme du fauteuil. Autrement dit, un vrai fauteuil ancien ne peut être caractérisé par une décoration exaltante comme le cas des fauteuils modernes. Il doit posséder des formes simples :
- angles droits au niveau des accoudoirs ;
- des dossiers carrés ;
- des dossiers ovales ;
- des dossiers en bouclier.
En outre, un tel objet de l’antiquité met en valeur des modèles géométriques particuliers, un style de grande finesse et il est peu orné. Il peut également rendre la décoration de l´appartement vintage.
Reconnaître un vrai fauteuil ancien grâce à ses motifs
Généralement, tous les fauteuils d’ancienne époque, même s’ils diffèrent légèrement, présentent les mêmes caractéristiques en termes de motifs. Ils sont fabriqués avec des sculptures légères et une décoration de bois qui reflète un dessin particulier. Ces dessins sont souvent des images mettant en valeur la beauté de la nature et des motifs contemporains de l’ancien royaume Romain. Il faut également observer l’extrémité des pieds d’un fauteuil ancien et voir s’il n’apparaît pas des motifs avec des fleurs rondes ou des fleurs ovales. Toutefois, il existe d’autres motifs pour juger l’authenticité d’un vrai fauteuil de l’ancienne époque. Ainsi nous avons comme matériels :
- les lyres ;
- les urnes ;
- les brûleurs d’encens ;
- les guirlandes ;
- les couronnes ;
- les cordes d’abondance, etc.
Ces instruments peuvent permettre de déterminer si le fauteuil est ancien ou moderne.
Reconnaître un vrai fauteuil ancien grâce à la structure du bois
La structure d’un bois dans la construction d’un fauteuil est d’une importance capitale. En effet, certains fauteuils structurés en acajou artisanal sont généralement des bois qui ne sont pas peints. Contrairement aux bois des chaises dépareillées, leurs bois sont très résistants et ont une durée de vie considérable. Ainsi, ils sont reconnus par leur couleur brune rougeâtre et foncé, un corps lisse possédant quelques nœuds.
Pour faire simple, il faut juste insérer légèrement votre ongle dans l’acajou antique. Si une trace apparaît après passage de votre ongle, alors ce n’est pas de l’acajou, mais plutôt un nouveau bois. Toutes les machines inventées pour sculpter des bois n’ont été fabriquées qu’à la fin du XIXe siècle. Ainsi, il serait facile de repérer rapidement une chaise fabriquée à la main qu’une chaise fabriquée par des machines. Le moyen le plus efficace est de se rapprocher de l’objet en question pour inspecter toutes sortes d’aspects, de structures ou de motifs irréguliers.
Reconnaître un vrai fauteuil voltaire ancien d’un fauteuil moderne n’est pas chose aisée. Il faut donc cerner quelques points pour pouvoir repérer facilement un fauteuil fabriqué à l’aide des machines et un fauteuil fabriqué avec couteau et des avions à cric.
Examiner la garniture, les assemblages et la patine
Outre la silhouette et les motifs, l’authenticité d’un fauteuil ancien se joue souvent dans des détails moins visibles : la patine naturelle, la garniture d’origine, l’assemblage traditionnel. Inspectez le rembourrage et la structure interne : un rembourrage ancien en crin ou en paille, des sangles en toile, des ressorts noués et des coutures main témoignent d’un travail artisanal. À l’inverse, une mousse moderne et des coutures parfaitement régulières indiquent une restauration contemporaine. Vérifiez les assemblages de la menuiserie : un tenon et mortaise, des chevilles en bois ou des entures signalent une construction traditionnelle, tandis que des vis auto-foreuses et des pièces agrafées révèlent une intervention plus récente. La présence d’un vernis usé avec des zones d’usure localisées, d’oxydation subtile ou d’une patine uniforme peut confirmer l’ancienneté du bois massif et de son vernissage.
Pour approfondir la datation, observez les dessous et l’arrière du fauteuil : les traces d’atelier, l’usure du canage ou des garnitures, les clous forgés et les repairs anciennes sont autant d’indices. Sentez et touchez : une odeur de matière naturelle, la douceur d’un crin tassé ou la fermeté d’un siège encore original renseignent sur la conservation. Notez aussi les interventions visibles (pièces rapportées, collages modernes) qui n’enlèvent pas forcément la valeur mais affectent l’authenticité pure. En cas de doute, rapprochez-vous de ressources spécialisées ou consultez des guides de restauration pour identifier les techniques anciennes de coutures, de tapisserie et de finition. Pour découvrir des idées d’aménagement et des références sur le mobilier ancien, vous pouvez également visiter Dans Le Salon De La Maison afin d’enrichir votre regard sur la conservation, la restauration et la présentation des sièges d’époque.
Vérifier la provenance et documenter l’historique
Au-delà de l’observation physique, un vrai fauteuil ancien se confirme souvent par son dossier documentaire : factures anciennes, bordereaux de vente, photographies d’époque ou mentions dans un inventaire familial. Recherchez une estampille ou un cachet d’atelier sous la structure, une étiquette collée à l’intérieur d’un panneau, ou une numérotation manuscrite qui peut renvoyer à un catalogue ou à un lot de production. Ces éléments aident à reconstituer la provenance et offrent des preuves tangibles pour une expertise ou une cotation. Pensez à numériser et centraliser toutes les pièces justificatives (photos détaillées, preuves d’achat, rapports de restauration) afin de créer un dossier complet qui valorise le siège et sécurise une éventuelle revente ou assurance.
Enfin, protégez l’objet avec des gestes de conservation raisonnés : limiter l’exposition aux rayons directs, contrôler le microclimat (humidité relative et température stables), surveiller la présence d’insectes xylophages et éviter les nettoyages agressifs. Documentez toute intervention par un court rapport précisant les traitements employés et conservez les fragments remplacés pour attester de la restauration réversible.

