La première toilette avec chasse d’eau date de 1595. Elle a été créée par John Harington à la demande de la reine Elisabeth 1re d’Angleterre. Le WC à l’anglaise, connu comme une variante des toilettes avec une cuvette ovale, a enregistré par la suite du succès dans d’autres pays. Il a notamment été adopté comme équipement de salle de bain par de nombreux ménages français. Découvrez l’essentiel à savoir sur cette cuvette de toilette.
Qu’est-ce que le Water-Closet à l’anglaise, la référence des toilettes avec une cuvette ovale ?
Bien que le terme « WC » soit très usité en français, il est dérivé en fait du mot anglais « Water-Closet ». Il est aujourd’hui employé dans le monde entier pour désigner les toilettes, la pièce d’aisance en elle-même. Les lettres WC indiquent surtout la cuvette, le chef-d’œuvre conçu par John Harington et utilisant une chasse d’eau pour évacuer les déchets. Les appellations de cet équipement de salle de bains varient d’un pays à un autre. Vous retrouverez par exemple dans le commerce des WC Turques et Japonais.
Le terme WC à l’anglaise fait référence en réalité à la présentation de la cuvette sous un format ovale. C’est la forme la plus classique et la plus populaire au monde. Le WC à l’anglaise est un type de toilettes avec une cuvette ovale, doté d’un pilier de base et d’une chasse d’eau se trouvant à l’arrière. Il est assez pratique et se retrouve sous une grande diversité de modèles, tailles, hauteurs et coloris. Cette solution se retrouve dans la quasi-totalité des magasins de matériels de salles de bains à des prix globalement abordables.
Quelles sont les caractéristiques d’un modèle de WC à l’anglaise ?
Un WC à l’anglaise se compose de plusieurs éléments distinctifs. Il s’agit d’un assemblage de pièces constitutives comprenant :
- une cuvette ovale adaptée pour recueillir les matières rejetées hors du corps, déjections et urine ;
- un pilier qui est le support sur lequel repose la cuvette du WC à l’anglaise ;
- une chasse d’eau libérant un volume d’eau donné pour assurer l’évacuation des matières fécales ;
- un réservoir, dispositif destiné à stocker l’eau ;
- l’abattant ou couvercle permettant de fermer la cuvette du WC.
Ces éléments constituent les principaux aspects grâce auxquels vous reconnaitrez un WC à l’anglaise.
Quels sont les formes et matériaux spécifiques au WC à l’anglaise ?
Le WC à l’anglaise classique se retrouve généralement dans le commerce, fabriqué avec le matériau résistant qu’est la céramique. Ceci en fait un équipement possédant de bons atouts décoratifs, parfait pour réussir l’aménagement d’un cabinet intime. Notez que la céramique est une matière de qualité, connue pour sa grande durabilité. Les WC à l’anglaise sont réalisés toutefois sous plusieurs autres matériaux comme le bois, le PVC et le métal.
Si vous souhaitez acquérir un exemplaire assez original, vous pouvez opter pour le modèle en suspension. Ce dernier présente une meilleure assise ainsi qu’un excellent confort. Le WC à l’anglaise en suspension est accroché sur un bâti-support avec des pieds implantés dans le mur.
Quels sont les autres avantages d’un WC à l’anglaise ?
Cet équipement est facile à poser dans les salles de bains. Par prudence, faîtes recours à un plombier pour l’installer, même si vous êtes un bon bricoleur. Il occupe un espace minime et s’intègre harmonieusement dans le décor de votre salle de bain. Vous n’aurez pas de difficulté à trouver un professionnel en cas de dysfonctionnement car il est le modèle le plus ancien du marché. Les WC à l’anglaise sont des toilettes avec une cuvette ovale offrant une assise confortable à tout utilisateur, enfant ou adulte.
Conseils pratiques : performance, hygiène et adaptations
Au-delà de la forme et du matériau, plusieurs solutions techniques peu évoquées améliorent durablement l’usage d’un cabinet sanitaire. Opter pour un mécanisme à double chasse permet de réduire sensiblement la consommation d’eau sans nuire à l’efficacité d’évacuation : la réduction du débit sur les petits usages est un levier simple pour diminuer la facture et l’empreinte hydrique. Le type de siphon et le diamètre du collecteur influencent aussi la performance d’aspiration et la résistance aux obstructions ; privilégiez des modèles au passage large et un système sans rebord (« sans bride ») pour faciliter le nettoyage et limiter la formation de dépôts calcaires. Des émaillages antibactériens et des traitements anti-calcaire ou hydrophobes prolongent la propreté de la surface et réduisent la fréquence des désinfections, tandis que des abattants déclipsables et à fermeture progressive simplifient l’entretien quotidien.
Lors de l’installation ou d’une rénovation, pensez à contrôler la pression d’eau, le bon raccordement à l’assainissement et l’étanchéité des joints pour éviter fuites et infiltrations. Les adaptations pour accessibilité PMR — hauteur ajustée, barres d’appui, espace de circulation — garantissent une utilisation confortable pour tous les profils d’utilisateurs. Enfin, une ventilation hygiénique et un bon système d’évacuation des odeurs améliorent le confort ambiant. Pour explorer des options compatibles avec ces critères (solutions économes, sièges techniques, options sans rebord ou adaptées PMR), consultez les catalogues de spécialistes comme La Maison Du Meuble afin de comparer les performances, les normes d’assainissement et les accessoires disponibles avant l’achat.
Entretien et optimisation technique : capteurs, hydraulique et confort acoustique
Au‑delà de l’aspect esthétique et du choix des matériaux, il existe des approches techniques pour prolonger la vie d’un WC à l’anglaise et prévenir les pannes : la maintenance prédictive via des capteurs de détection de fuite ou de variation de pression permet d’identifier rapidement les microfissures et les infiltrations avant qu’elles n’endommagent les sols et les réseaux. La surveillance des parois internes évite la formation de biofilm, que l’on peut combattre ponctuellement avec des traitements enzymatiques ou des cycles de désinfection ciblés. Pour les installations isolées, l’ajout d’un capteur de niveau et d’un coupe‑circuit hydraulique évite les débordements et facilite le diagnostic à distance : une solution utile pour anticiper les interventions et réduire les coûts de réparation.
Sur le plan de l’intégration au réseau, l’optimisation de l’« évacuation gravitaire » — réglage de la pente, choix d’un diamètre de conduite adapté et suppression des coudes inutiles — améliore significativement l’évacuation et limite les risques de refoulement. Pensez également à l’ergonomie et au confort acoustique : une isolation phonique des canalisations ou des matériaux composites pour le bâti‑support réduit les bruits de chasse, tandis qu’un habillage antibruit du réservoir améliore le confort dans les pièces adjacentes. Enfin, la prise en compte des contraintes d’entretien (siège déclipsable, accès au mécanisme, matériaux traités contre le calcaire) facilite les opérations régulières et prolonge la durée de vie de la cuvette sans compromettre l’efficacité hydraulique ni l’esthétique du cabinet sanitaire.
Choisir un WC durable : réparabilité, fin de vie et impact environnemental
Lors de l’achat ou de la rénovation, il est utile d’élargir le critère au-delà de l’esthétique et du confort pour inclure la réparabilité et la durabilité du produit. Un équipement conçu selon les principes de éco-conception minimise les composants impossibles à remplacer et privilégie des matériaux recyclables ou à faible énergie grise. Penser à l’entraxe et aux cotes normalisées facilite grandement le remplacement d’un bâti ou d’une cuvette sans devoir changer l’ensemble de la pièce sanitaire. À l’usage, un WC dont les pièces détachées (mécanisme de remplissage, clapet, joints) sont standardisées réduit les interventions coûteuses et prolonge la durée de vie du mobilier, limitant ainsi son empreinte carbone globale.
Pour optimiser la gestion en fin de vie, renseignez-vous sur la possibilité de démonter les éléments et sur la composition des revêtements afin d’orienter vers des filières de recyclage adaptées. En contexte domestique, associer le WC à des dispositifs complémentaires — par exemple un récupérateur d’eau pour les usages non potables ou une séparation des eaux grises au niveau local — contribue à une stratégie circulaire et à la réduction des consommations. Enfin, privilégiez des modèles modulaires et des fournisseurs qui publient la disponibilité des pièces sur plusieurs années : cela facilite les réparations et réduit le recours à des remplacements prématurés.
Améliorations technologiques et options de confort
Au-delà des fonctionnalités de base, de nouvelles pistes permettent d’élever le confort et la qualité sanitaire d’un cabinet : l’intégration domotique ouvre la voie à des commandes automatisées (éclairage adaptatif, ventilation ciblée, mise en route d’un système de purification de l’air) qui réduisent l’usure et optimisent la consommation énergétique. Des solutions de traitement d’air embarquées — filtre à charbon actif, filtres HEPA ou modules d’ionisation à faible énergie — ciblent les odeurs et les particules fines sans recourir à des produits chimiques, tandis que des échangeurs thermiques récupèrent la chaleur de l’air extrait pour limiter les pertes énergétiques. Par ailleurs, l’emploi de revêtements nanostructurés et de surfaces à faible rugosité diminue l’adhésion des dépôts et facilite le nettoyage, améliorant l’hygiène entre deux entretiens.
Sur le plan de la personnalisation, la modularité des accessoires permet d’adapter l’installation aux besoins spécifiques : plateaux surélevés interchangeables, dispositifs de neutralisation d’odeurs remplaçables et cartouches de filtration standardisées simplifient la maintenance. Pour les professionnels du bâtiment, la compatibilité BIM et la disponibilité de fiches techniques détaillées facilitent la planification et la coordination des réseaux. Avant tout achat, vérifiez la possibilité d’installer des modules complémentaires et la facilité d’approvisionnement en pièces de rechange afin d’assurer une longévité accrue de l’ensemble.

 
			
 
					 
					 
					 
					 
									 
									 
									